Le « modificateur de goût » le plus emblématique de l’Asie du Sud-Est reste le piment (rouge ou vert). Certains y vouent un véritable culte. Ce fruit est lui aussi originaire d’Inde, ce qui montre une nouvelle fois les liens commerciaux et culturels qui lient l’Asie du Sud-Est avec le sous-continent indien.

Le piment provoque une plus forte salivation, il favorise la digestion. Mais quand on en mange trop il favorise tellement la digestion qu’il faut souvent courir aux toilettes. C’est un antioxydant, anti-inflammatoire, certains prétendent qu’il permet de stimuler la production d’insuline et donc de combattre le diabète de type 1. Mais une consommation trop élevée pourrait entrainer des cancers du pancreas.
On dit aussi que ce qui pique dans la bouche pique dans tout le tube digestif. Il n’est donc pas recommandé de manger trop piments si on souffre d’hémorroïdes.
On demande si un plat est pimenté pour savoir si il va brûler la gorge. On demande si un plat est épicé pour savoir si il est aromatisé.

Dans le nord (de la Thaïlande), on cultive les piments à la saison froide, lorsqu’il n’y a pas assez d’eau pour remplir les champs de riz. A la même saison, on cultive aussi l’ail qui lui aussi supporte les températures « moins chaudes ».



Facilitant la sueur, le piment rafraichi la peau dans les pays chauds.
Le piment est, comme l’ail, un bactéricide, il permet de réduire les infections.



photos © Frédéric Alix, 2017 et 2022