Jaraï et Bahnar, des sauvages très civilisés

Kontum, 13/04/2018

Peuples Jaraï et Bahnar au Vietnam

En décembre dernier, j’ai visité la province cambodgienne du Ratanakiri, frontalière avec le Vietnam. Je vous en ai parlé dans un texte sur les cimetières animistes.

En avril, lors de mon voyage au Vietnam, j’ai voulu aller me promener dans cette région et voir si je retrouvais des tribus aux coutumes identiques dans la partie vietnamienne.

J’ai passé plusieurs jours à visiter les régions de Pleiku et Kontum qui se trouvent à quelques dizaines de kilomètres du Ratanakiri cambodgien. Kontum se trouve en amont de la rivière qui s’en va couler dans le Ratanakiri, nous sommes dans le même bassin.

Dans ce texte je vais vous parler des Jaraï (que l’on trouve aussi bien au Cambodge qu’au Vietnam) et des Bahnar (qui ne vivent que du côté vietnamien de la frontière).

Kontum, 13/04/2018

Les sauvages

On les appelait autrefois les « Moïs », (attention! le –s du pluriel ne se prononce pas). Plusieurs explorateurs, dont Alexandre Yersin, les ont décrits comme étant les habitants des montagnes centrales. Le terme de « Moï » vient du vietnamien qui se traduit par «sauvage » ou «barbare ». En français, certains les ont appelé les « montagnards ». Au Laos ils ont pris le nom de « Kha » et au Cambodge de « Mnong ».

En se basant sur les travaux des ethnologues qui ont pénétré ces peuples et appris leurs langues, on peut distinguer plus de 70 ethnies de montagnards sur territoire du Vietnam. Dans la région de Pleiku et de Kontum où je suis allé passer quelques jours, on distingue 20 ethnies notamment les Jaraï et les Bahnar.

Il existe très peu de littérature sur ces peuples. Le premier a avoir décrit les Jaraï et les Bahnar n’est pas un éthologue diplômé, mais un missionnaire : le Père Kemlin, qui a consacré sa vie à cette région de montagnes.

Ces différents peuples suivent les mêmes coutumes, leurs croyances fondamentales sont identiques. Les rites funéraires ont une très grande importance dans leur vie.

Seule la langue diffère radicalement. Les Jaraï et les Bahnar n’ont pas les mêmes racines linguistiques. Les premiers sont austronésiens alors que les seconds sont austro-asiatiques.

Certaines de ces tribus sont patriarcales, d’autres matriarcales. Il y en a qui pratiquent la polygamie et les Brau sont polyandres (les femmes ont plusieurs époux).

Kontum, 13/04/2018
mon passage dans ce village Bahnar a été remarqué, deux élèves sont sortis de l’école pour venir voir à quoi ressemblait cet étranger sur une moto qui regardait partout

Des coutumes au Coutumier

Ces différents peuples se partagent des territoires voisins. La justice qui y est rendue par les chefs de villages est la même depuis longtemps, comme l’explique Paul Guilleminet : « A leur arrivée, les Missionnaires constatèrent dans tous ces villages l’existence d’un même ensemble de coutumes juridiques orales mais formelles. » Paul Guilleminet est l’auteur de la traduction en langue française du « Coutumier de la tribu Bahnar, des Sedang et des Jaraï de la province de Kontum », publié au terme de son étude en 1952 (voir bibliographie)

La loi des esprits

Ces peuples animistes reconnaissent une loi des « Génies » (appelés Yang) créateurs du monde. « C’est au Génie du Tonnerre, que les Bahnar attribuent le rôle de veiller pratiquement à l’harmonie du monde et reconnaissent le pouvoir (ou le désir) d’infliger aux hommes de graves châtiments en cas d’infraction importante aux rites et aux usages. » (Paul Guilleminet, voir bibliographie)

C’est pour éviter la colère des Génies que la société veille à ce que le bon ordre soit respecté. Ces croyances animistes ont forgé des coutumes qui se sont répandues dans toutes les tribus de la région. Elles forment un « coutumier » ou texte de loi.

Ces lois ont été reprises par l’administration coloniale française pour rendre la justice dans les régions des « Moï ». Les  sauvages sont des gens rigoureux et bien organisés.

Kontum, 13/04/2018

L’importance de bien s’occuper des fantômes

L’univers est séparé en trois mondes distincts. Le monde des Génies – Outre le Génie du Tonnerre, il existe d’innombrables Génies qui veillent sur les cultures et principalement sur la riziculture. Le monde des vivants, et le monde des morts.

Les « Esprits des morts » (appelés Kiak) vivent dans un monde qui n’est plus celui des vivants, mais pas celui des Génies. Lorsque les esprits se promenent dans le monde des vivants (on les appelle alors « fantômes »), ils peuvent momentanément prendre possession d’un humain au cours d’un songe ou d’une maladie.

Selon les Bahnar et les Jaraï, les Esprits fantômes sont toujours irritables et susceptibles. Ils sont sur terre parce qu’une personne est décédée de «malemort ». Pour éviter leur venue, il est important de bien s’occuper des esprits des morts pour qu’ils trouvent la paix et puissent quitter définitivement le monde des vivants.

Ces croyances très fortes expliquent l’énorme place qu’occupent les cérémonies funèbres chez ces peuples.

« Si un Bahnar meurt de malemort, c’est le signe qu’il vient de commettre un délit grave commis par lui (ou sa famille) : les Génies en finissent avec lui. Mais en même temps, de ce défunt naît un Kiak (esprit) spécialement vindicatif, aussi l’entourage du mort devra-t-il procéder à deux types de cérémonies, l’une pour se dégager vis-à-vis du Génie qui le tua, l’autre pour se concilier ce nouveau Kiak qui vient de naître. » (Paul Guilleminet)

Kontum, 13/04/2018
statue funéraire

Sacrifices

Ces tribus pratiquent les sacrifices d’animaux à des fins chamaniques. Il s’agit d’invoquer les Génies pour se faire pardonner d’un délit observé par la communauté avant que ne tombe la punition divine.

Un événement jugé d’anormal (maladie ou mort subite, maison qui brûle, récolte détruite, …) est vu comme une sanction d’une action passée qu’il faut réparer le plus rapidement possible. On a recours à un sacrifice.

Je n’ai pas assisté à un sacrifice de buffle, mais j’ai vu des images et vidéos. Ces scènes étranges, colorée, m’ont fait penser à une corrida. Une fois la bête mise à mort, la viande est cuisinée et mangée dans un banquet pour toute la communauté.

Les Bahnar, convertis depuis longtemps au catholicisme, ont conservé les sacrifices rituels qui sont en parfait accord avec la tradition biblique.

« Jéthro, beau-père de Moïse, offrit à Dieu un holocauste et des sacrifices. Aaron et tous les anciens d’Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de Moïse, en présence de Dieu. » (Exode 18:12)

Kontum, 13/04/2018
Statue funéraire
Kontum, 13/04/2018
Mat rituel en attente de la cérémonie de sacrifice. Selon le voisin, cette famille vit des douloureuses épreuves et veut se faire pardonner des Génies.

Bénédiction de la terre et des maisons

Je m’étonnais qu’il y ait un arbre planté devant les maisons, j’ai eu l’explication. Après avoir construit une maison, il faut la faire bénir par les Génies. On place un haut mat à une dizaine de mètres de l’entrée. De longs tissages sont suspendus.

« Un mât décoratif à riche garniture de bananiers découpés en effiloches, portant des triangles natté. Tout était fait de bambou en lattes ou en fibres. » (Henri Parmentier)

On tisse également une corde rigide à laquelle on va attacher un buffle qui sera tué. Si autrefois on sacrifiait facilement plusieurs buffles, aujourd’hui on se limite à un seul, et pour les plus modestes, une poule peut faire l’affaire. A l’endroit où était placé le totem, là où le sang a coulé (et purifié la terre), on plante un arbre, il sera le souvenir de cette cérémonie.

Aujourd’hui, la plupart des maisons sont en ciment, ce qui coûte nettement moins cher que les maisons en bois. Il faut compter 80 millions de Dongs (3’000 €) pour une maison en ciment et au moins 300 millions de Dongs (11’000 €) pour une maison en bois, ce qui est aujourd’hui réservé aux riches familles.

Kontum, 13/04/2018
A l’endroit où le sacrifice de bénédiction de la maison a été accompli, on plante un arbre.

Cérémonies funèbres chez les Jaraï

A l’ouest des villages Jaraï se trouve le cimetière. Contrairement aux tombes que j’ai vues au Cambodge chez les Krüng, ici les tombes sont placées dans toutes les directions. Une tombe est une concession familiale, plusieurs corps y sont enterrés sous des toits de taule ondulée. Autrefois, les toits étaient en bois peint, mais aujourd’hui les constructions en taule sont plus « pratiques » et moins chères.

Avant tout, je dois faire une comparaison entre le cimetière Jaraï que j’ai visité dans la province de Kontum au Vietnam avec le cimetière Krüng dans la province du Ratanakiri au Cambodge (distants de moins de 100 km). Le cimetière vietnamien est propre ! Pourvus d’allées, les tombeaux ont une chape en ciment ce qui diffère complètement de celui vu au Cambodge qui était recouvert par la végétation et où il n’était pas aisé de se promener.

Kontum, 13/04/2018
cimetière dans un village Jaraï, province de Kontum (idem pour les photos suivantes)

Lorsque meurt un habitant du village, on sonne le gong, les villageois sont tous avertis, arrêtent leurs activités. Des animaux sont tués et une veillée de trois jours et trois nuits et organisée dans la famille du défunt, on mange la viande des animaux sacrifiés.

Le corps est ensuite mis dans un cercueil et emmené au cimetière où il est enterré. On place des jarres de vin de riz, des ustensiles et les objets qui rappellent le défunt sur sa tombe. Ces objets seront utiles à l’âme qui s’en va. Les villageois partagent encore un repas au cimetière.

Kontum, 13/04/2018
A l’intérieur du tombeau, on place les objets utiles aux défunts pour leur vie dans l’au-delà

Toutes les nouvelles lunes (à la lune noire), les familles organisent une veillée au cimetière, ils mangent ensemble, font des offrandes de nourriture et de vin de riz sur la tombe et pour que l’âme n’ait pas froid, on fait des petits feux. – ces fréquentes visites des villageois auprès de leurs morts explique que le cimetière soit propre.

Kontum, 13/04/2018
les tombeaux des cimetières d’aujourd’hui sont construits en taule ondulée

La cérémonie de l’oubli

Une année, deux ans, (ou plus) après le décès, on organise la cérémonie de l’oubli. Si certaines familles attendent plus longtemps, c’est souvent pour des raisons financières, ces cérémonies coûtent cher. On sculpte des statues dans un tronc d’arbre à la hache et aux ciseaux à bois. Le style est identique, mais des petits détails sont ajoutés pour que l’on se souvienne du défunt.

Autrefois, on sculptait des scènes sexuelles, il s’agissait d’une référence à la fertilité, le cycle de la vie. Aujourd’hui ces scènes ne se font plus. J’en ai vue au musée d’ethnographie de Hanoï. J’ai voulu savoir pourquoi ce style ne se faisait plus, je n’ai pas eu de réponse. Peut-être est-on plus prude qu’on ne l’était autrefois.

La cérémonie de l’oubli dure plusieurs jours, tout le village est invité, on nettoie la tombe, on tue plusieurs animaux, des buffles de préférence, on mange la viande, on joue de la musique et on danse. Une fois la cérémonie terminée, on oublie ! Plus besoin de venir toutes les nouvelles lunes, la tombe est abandonnée, la nature reprend ses droits.

Kontum, 13/04/2018
statue funéraire devant un tombeau familial contenant une quinzaine de défunts

Les Bahnar et la mort

Les Bahnar avaient des coutumes funéraires identiques à celles des Jaraï. Depuis leur conversion au catholicisme, leurs cimetières ressemblent à tous les cimetières chrétiens dans le monde. – Notons au passage qu’animistes et catholiques pratiquent l’inhumation du corps, contrairement aux bouddhistes theravada qui pratiquent la crémation.

Kontum, 13/04/2018
statue funéraire féminine

La mort est consécutive à une longue vacance de l’âme 

Bien que catholiques, les Bahnar ont conservé d’anciennes croyances animistes qui ne contredisent pas la Bible.

Les Bahnar, comme les Jaraï, croient que l’âme quitte le corps une année avant la mort  corporelle. La mort n’intervient que lorsque l’âme a eu un premier enfant issu d’une nouvelle union avec un esprit de l’au-delà. La maladie est provoquée par la vacance de l’âme. On peut imaginer que l’âme est prise en caution par les créanciers de l’au-delà. Si la personne peut se racheter, son âme lui sera rendue. Si les esprits perdent l’espoir de récupérer leur dû, ils s’emparent du corps et c’est la mort.

Kontum, 13/04/2018
statue funéraire en voie de décomposition, près du tombeau pousse un jacquier

Morts suspectes

Pour eux, les morts violentes sont les conséquences de fautes graves, de tabous violés. Une mort que l’on ne voit pas venir est un châtiment des Génies (ou châtiment divin).

Dans les cas de morts foudroyés, on ne ramène pas le corps au village, au mieux on contourne le village et on amène le mort directement au cimetière, il y est immédiatement enterré et les rituels minimalistes.

Les cas de morts par la foudre sont considérés comme étant des morts punitives, le défunt a commis un péché mortel pour avoir mérité une telle fin.

Le « Coutumier » (texte de loi) récence précisément les différents cas de morts. Une personne qui ne décède pas dans sa maison est soumise à une enquête afin de déterminer si la mort est bien naturelle. Une fois innocenté, le maître de la maison sera indemnisé par la famille du défunt afin de procéder à un sacrifice de purification (une chèvre ou un cochon précise la loi). Si le décès a lieu dans le village du défunt mais hors de toutes maisons, il n’y a pas à célébrer de purification.

Hanoï, 02/05/2018
reconstitution d’une tombe ancienne, musée d’ethnographie de Hanoï

Si une personne meurt dans un village qui n’est pas le siens, ce village a droit aux frais de la cérémonie de purification qu’il devra célébrer (un buffle, une chèvre ou un cochon). Si la mort a lieu dans une maison privée, le village aura droit à un buffle et le maître de la maison à une chèvre ou un cochon pour le sacrifice de purification.

Précisons que ces sacrifices donnent l’occasion d’organiser des festins: la viande sacrifiée est cuisinée et tout le village est invité à partager le banquet.

Les décès en forêt n’entraine aucune purification, toutefois les morts en rivière, dans les mares, etc. entrainent des cérémonies de purification de l’eau.

Aujourd’hui, alors que beaucoup de Jaraï, Bahnar sont partis vivre en ville, les familles des mourants veulent ramener leur parent dans la maison familiale du village pour qu’il y meure. Il arrive fréquemment que les médecins des hôpitaux de villes doivent accepter de laisser sortir leurs patients pour respecter les traditions tribales.

Kontum, 13/04/2018
Après la cérémonie de l’oubli, la nature reprend ses droits sur le tombeau
Hanoi, 02/05/2018
Maison communale Bahnar de type ancien, musée d’ethnographie de Hanoï.

La maison communale chez les Bahnar

Au centre des villages Bahnar se dresse une maison très haute, il s’agit d’un « Rong », la maison du village. Construite sur des pilotis à environ trois mètres du sol, on y accède par une échelle. Le toit est très haut, il mesure environ vingt mètres, il est soutenu par huit gros piliers La charpente est composées de nombreuses poutres horizontales, verticales ou en diagonales afin de permettre une forme très originale. « Ce toit aux pentes courbes, arrondi à la base, est non seulement très esthétique mais oppose une bonne résistance au vent. » (Musée d’ethnologie, Hanoi).

Autrefois, les toits étaient en chaume. Pendant les années de guerre, les « Rong » ont été abandonnés. Depuis le milieu des années 1990, les Bahnar ont recommencé à construire des maisons communales, toutefois, le toit en taule ondulée a fait son apparition pour des raisons pratiques mais au détriment d’une bonne circulation de l’air, il y fait chaud, très chaud la journée !

Ce toit énorme, que l’on voit dépasser au-dessus du village symbolise la force et l’importance de la vie communautaire villageoise. Un village est responsable de ses habitants et à l’inverse, une personne qui fait une mauvaise action souille l’honneur de toute la communauté, les Génies se vengeront, c’est pourquoi il est important que justice soit rendue en commun et que toute la communauté participe aux rituels de purifications.

Kontum, 13/04/2018
Maison communale équipé de la télévision satellite dans un village Bahnar près de Kontum.

La maison communale sert à héberger les voyageurs ou les célibataires sans famille. C’est avant tout le lieu où la communauté se réunit.

Les jarres d’alcool de riz sont placées au centre de la pièce, avec des grandes pailles en bambou, les hommes boivent assis.

Une anecdote amusante à signaler : les Bahnar ignorent la torture, on dit que pour faire avouer un crime, on saoule les suspects et le coupable avoue.

Kontum, 13/04/2018
La majorité des maisons communales de construction récentes ont un toit en taule ondulé.
Kontum, 12/04/2018
Cathédale de Kontum (construite en bois) avec un mat rituel comme décoration.

Catholiques

Protégée par l’Eglise Catholique des missionnaires français, la tribu des Bahnar a réussi à survivre. Asservis par les Jaraï, les Bahnar auraient disparus au XIXème siècle si les missionnaires ne les avaient pas défendus.

Dans le découpage administratif du Vietnam actuel, les Jaraï sont majoritaires dans la province de Gia Lai dont Pleiku est le Chef-lieu, – d’ailleurs cette province a été nommée en leur nom, (Gia Lai = Jaraï).

Les Bahnar sont majoritaires dans la province de Kontum.

Devant la Cathédrale de Kontum, de nombreuses décorations de mats rituels ont été placées, tout comme des anciennes statues de cimetière animistes. Dans le contexte actuel, il ne s’agit que de décoration dépourvue de son sens rituel.

Kontum, 12/04/2018
A l’intérieur de la Cathédale de Kontum
Hanoï, 02/05/2018
tombe Jaraï au musée d’ethnographie de Hanoï. avec un toit en osier peint et des statues qui rappellent la fécondité (le cycle de la vie) – ces scènes ont disparues des cimetières actuels.

 


Comme dans mes textes précédents, je fais le choix de ne pas mettre de –s du pluriel aux noms des tribus pour éviter toute erreurs de prononciation.

 

toutes les photos ©fredalix, avril 2018


Bibliographie :

Kemelin Emile, Les Reungao, textes réunis par Pierre Le Roux, EFEO, Paris, 1998

Guilleminet Paul, Coutumier de la Tribu Bahnar, des Sedang et des Jarai de la Province de Kontum, EFEO, Hanoï, 1952

Parmentier Henri, La Maison commune du village Bahnar de Kombraih, BEFEO (XLV) pp. 223-225

Musée d’ethnographie de Hanoï, inauguré en 1997 par Madame la Vice-Présidente  Nguyen Thi Binh et Monsieur le Président français Jacques Chirac.

A lire aussi : mon précédent texte « Les cimetières animistes du Ratanakiri (Cambodge) »

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2 réflexions sur « Jaraï et Bahnar, des sauvages très civilisés »

  1. catherine PAILLIER 12 juin 2018 — 13:35

    Excellent récit Fred!

  2. Clarisse Deniau 29 janvier 2020 — 04:25

    Je cherchais des infos sur les Jarais. Et je suis tombée sur votre blog. Passionnant de voir que ces « montagnards » existent envers et contre tout. Et merci pour votre « oeil » et votre plume. On est transportés nous aussi tout là bas ! Clarisse

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